Que nous voulons l’admettre ou pas, la filière des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales (PAPPAM) est en pleine transformation. Le potentiel est réel, les porteurs de projet se multiplient et son développement est irrésistible…
Des jeunes dynamiques rentrent dans l’arène.
Au début des années 2010, nous voyons la société Malavounie Mahoraise abandonner la vente de son huile essentielle de l’ylang-ylang aux grossistes (exemple ci-dessous) pour se lancer dans la vente en direct de sa production localement.
Pour continuer sur l’histoire de la société Malavounie Mahoraise, la société a été créée par un couple mixte. Ils se sont mis à conditionner et à lancer des produits dérivés de l’ylang-ylang.
Afin d’écouler leurs productions la société organise régulièrement des matinées ylangs-ylangs (activités agro-touristiques), vend directement aux visiteurs et expose également au marché de Coconi. La valeur ajoutée récoltée leur permet de maintenir la plantation en activité.
Par la suite, nous assistons à l’arrivée de la société Smo cosmétique, qui se met à fabriquer des savons, de l’huile de coco, du shampoing, du savon liquide… à base de matières premières locales achetés à des prix équitables. Même si actuellement la société change de propriétaire l’aventure continue pour elle !
De même, nous voyons la naissance de l’Association Saveurs et Senteurs de Mayotte. Aujourd’hui, l’ASSM est plutôt concentrée dans la valorisation de la vanille et de ses producteurs.
La liste est longue, on peut aussi citer une nouvelle société très prometteuse Le Jardin d’imany qu’on retrouve dans petit futé mais encore sur Facebook, etc
Bref, j’ai rencontré beaucoup d’acteurs, de porteurs de projet et d’entrepreneurs confirmés dans ce domaine. Tout le monde travaille dans une dynamique très positive, axé sur : la vente dans un circuit court de commercialisation , la transformation en produit plus élaboré (exemple cosmétique), la valorisation de l’humain par son travail, le rayonnement de notre territoire et de ces artisans, etc
Enfin j’aimerais retenir votre attention tout particulièrement sur une nouvelle porteuse de projet. Elle semble déjà être indispensable pour cette nouvelle filière, qui nourrit notre espoir. Cette entrepreneuse pourra nous apporter son expertise scientifique sur la qualité de notre production. Elle sera certainement un des grands producteurs, acheteurs de matières premières et transformateurs dans le secteur sur l’île. Je parle de Mme Fahoulia MOUHAMADI
Bon, il faut que j’arrête les présentations. Juste veuillez me croire quand je vous affirme que j’ ai rencontré d’autres jeunes porteurs de projet très motivés.
Pour moi, c’est un signe incontestable d’une naissance de tout un pan de ce secteur à Mayotte. Comme le volcan sous nos pieds actuellement, cet « Ordre des jeunes engagés dans la filière PAPPAM » explosera au grand jour et fera rayonner notre île aux parfums. « J’ai vraiment l’impression d’assister à un moment historique ! »
Pour finir, j’avais prévu de développer un peu plus l’article mais j’ai « la flemme ». Si le sujet vous intéresse, faites moi signent en me laissant un commentaire. Et la prochaine fois, je vous raconterai les échanges très passionnants que j’ai eus avec des milliardaires sur le sujet à la conférence de l’IFEAT.
Salutations sauvagement aromatiques !
Oui Hassani il y a de beaux projets réalisés et en cours. C’est très bien et cela donne de l’espoir pour valoriser le travail de tous et mettre en avant les productions mahoraises. Bonne continuation à tous les entrepreneurs qui feront rayonner l’île de Mayotte grâce à leurs produits de qualité.